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L’impact visuel des repas : accepter le changement
L’un des premiers défis psychologiques de cette phase est l’évolution de l’assiette. L’idée que les repas doivent être centrés autour des féculents est profondément ancrée dans les habitudes alimentaires classiques.
Dans la phase ADT, les assiettes prennent une toute autre forme :
- Moins de pain, de pâtes ou de riz, mais plus de légumes, de protéines et de bonnes graisses.
- Des alternatives comme la patate douce, le quinoa ou les légumineuses en quantités modérées remplacent progressivement les glucides raffinés.
- Les encas évoluent également : au lieu d’un biscuit ou d’une barre sucrée, on privilégie des oléagineux, des fromages, du yaourt nature ou des fruits à faible index glycémique.
Accepter ces changements visuels et apprendre à les apprécier est une étape clé de l’adaptation mentale à ce nouveau mode d’alimentation.
Repenser la satiété et la gestion des quantités
La réduction des glucides modifie la perception de la faim et de la satiété. Le corps s’adapte progressivement à une énergie plus stable, ce qui peut changer les habitudes alimentaires :
- Moins de fringales liées aux variations de la glycémie.
- Une sensation de satiété plus durable grâce aux protéines et aux lipides.
- Un besoin naturel de réduire la fréquence des repas pour certains, sans effort conscient.
Toutefois, cette transition peut être déstabilisante au début. L’absence de la sensation de "remplissage" liée aux glucides peut donner l’impression de ne pas manger assez, même si le corps reçoit l’énergie nécessaire. C’est pourquoi il est important d’écouter ses sensations et d’adapter les portions en fonction des besoins réels.
Pour les enfants et adolescents qui suivent cette phase avec la famille, il est essentiel de maintenir des encas équilibrés pour couvrir leurs besoins énergétiques, tout en leur apprenant à reconnaître leur vraie faim plutôt que de manger par habitude.
La viabilité à long terme : construire une relation positive avec l’alimentation
L’une des principales préoccupations psychologiques lorsqu’on modifie son alimentation est de savoir si l’on pourra tenir sur la durée. La phase ADT n’est pas une privation, mais une rééducation alimentaire qui s’inscrit dans une démarche durable.
- Il ne s’agit pas d’éliminer totalement les glucides, mais de mieux les choisir et de les consommer de manière plus raisonnée.
- En prenant le temps de s’adapter progressivement, on évite la frustration et on ancre de nouvelles habitudes plus naturellement.
- L’accent est mis sur la flexibilité : on apprend à gérer les écarts et à retrouver un équilibre sans culpabilité.
Cette approche permet de se détacher des régimes stricts et restrictifs pour aller vers un mode de vie plus équilibré, où le plaisir de manger reste central.
Une transition en douceur, sans pression
La réussite de cette phase repose sur une approche bienveillante envers soi-même. Il est normal d’avoir des moments de doute, des envies d’anciens aliments ou des ajustements à faire en cours de route. L’important est de se donner le temps nécessaire pour apprivoiser ces nouvelles habitudes et de voir cette transition comme une évolution progressive, et non comme une contrainte.
En intégrant ces changements à son rythme et en adaptant l’alimentation aux besoins de toute la famille, la phase ADT devient une opportunité de se reconnecter à une alimentation plus intuitive et équilibrée, en toute sérénité.
Prévoyer une adaptation sur plusieurs semaines voire plusieurs mois.